Texte d'Hervé (notre trésorier au club)

Copie de la Gazette du Club n° 10 pour les non adhérents.(avec l'aimable autorisation d'Hervé) (à contacter pour adhésion)

- La sortie du 1 mai

L’idée

L’itinéraire

L’organisation

Les responsables

Les participants

L’hébergement

La réalité de la balade

Les impressions

Les conclusions

Les futures sorties.

LA SORTIE DU 1 MAI.

En fait de sortie, cela ressemblait à un petit tour du sud de la France.

L’idée :

C’est lors d’une réunion de club que la proposition a été présentée.

Le résonnement était le suivant :

Les sorties précédentes étaient régionales ou à l’étranger.

Les participants étaient globalement toujours les mêmes et de la région parisienne.

Le club a un statut national et des adhérents dans toute la France.

Nous pensions donc qu’en organisant une balade qui passait près de chez les adhérents, ces dernier se joindraient au groupe pour faire route ensemble.

Cette année, le mois de mai était propice à ce type de sortie et comme nous ne voulions pas une date trop proche des coupes, le week-end du premier mai fut arrêté.

L’itinéraire.

Nous voulions laisser la possibilité à un maximum d’adhérents de rejoindre la caravane. Nous avons donc regardé sur le listing les zones d’habitation de nos adhérents. Et comme même au mois de mai le temps est souvent incertain, nous avons regardé en priorité vers le sud.

Pascal Frochot a concrétisé un itinéraire. Après plusieurs réunions, cet itinéraire fut réduit pour cause de trop grande distance et de limite de temps.

Les grandes lignes étaient devenues : descente Paris Toulouse, prise en charge par les Toulousains, virée en Andorre, commencer la route vers Avezieux, prise en charge par Alain et ensuite remontée sur Paris.

Après mise au point, les Parisiens sont descendus jusqu’à CAHORS.

Là, la jonction est faite avec l’équipe de Toulouse ainsi qu’avec Bernard de Pau.

Après une pose réparatrice dans une pizzeria, nous remontons sur nos fidèles machines pour une balade organisée par Serge et Jean Louis.

Et , vous pouvez me croire, la route était faite pour les motos et les paysages pour les yeux des motards. De plus, les poses étaient prévues dans des lieux de charme.

Après une Journée bien remplie, les tentes sont plantées sur le terrain de Jean Louis .

Avant d’aller se refaire une santé dans un petit restaurant local.

Nous savions que le lendemain, la journée qui nous attendait était rude même si sur le papier le kilométrage pouvait sembler faible, le type de route était un coefficient multiplicateur non négligeable.

Dès le lendemain matin les motos étaient prêtes.

Le programme de la matinée était un Toulouse Andorre, des amis de Jean-louis avaient décidés de nous accompagner avec un 900 Z . Malheureusement la fiabilité du Kawa n’est pas celle de nos braves XS.

Nous avons donc laissé la Kawa dans son huile et après l’avoir laissée en lieu sûr. Nous avons continué notre route vers les hauteurs d’Andorre et sa neige.

Ensuite nous descendons au Pas de la Case et nous laissons 2 heures de quartier libre pour que chacun puisse faire ses courses.

Honnêtement, si vous ne fumez pas et que vous ne buvez pas ,circulez, il n’y à rien à voir, même pour manger correctement c’est délicat. En plus les serveurs sont désagréables. Après cette pose, nous reprenons les motos, 2 couples restent dans la région, ils quittent donc le groupe en ignorant qu’ils vont louper un moment fort de la balade, car les presque 400 km qui suivent vont restés gravés dans les mémoires des participants.

En partant du Pas de la Case, Serge prend les commandes de la colonne. Il connaît bien la route que nous avons programmé et compte bien nous la faire découvrir.

Donc, descente du Pas de la Case, Col de Chioula , Quillian routes de montagne super pour les Yeux et pour chauffer les pneus.

Nous faisons halte chez la fille de Serge.

Avec un accueil chaleureux et des rafraîchissements, que font les motards, ils se racontent la route qu’ils viennent de faire et vérifient que les collègues ont bien vécus les mêmes sensations . Bref ça peut durer un bon moment.

Nous finissons par lever le camps en direction de Carcassonne.

Toujours sur des routes magiques et à un bon rythme .

Les impressions ressenties sur ce tronçon sont difficiles à retranscrire, mais quand à chaque virage, 3 motos très légèrement décalées plongent simultanément dans la courbe avec l’impression que les poursuivant veulent faire l’intérieur à chaque tournant et ça pendant des courbes et des courbes et des courbes !!!….

Si bien qu’en vue de Carcassonne les lignes droites nous ont fait un drôle d’effet.

Nous avons continuer notre route.

En chemin, nous perdons les 2 régionaux de l’étape qui nous quittent aux environs de Mazamet.

Le gag suivant, c’est Serge qui nous fait des grands signes pour que nous passions.

Nous avons compris qu’il fallait filer tout droit, malheureusement, il a fait signe juste avant un croisement et nous avons loupé la route de St Afrique. Arrivé à St Rome-de-Cernon, la fatigue se fait sentir, nous profitons d’une pose pour téléphoner à l’hôtelier pour qu’il nous attende.

Surprise nous tombons sur un répondeur, c’est donc dans l’inquiétude que nous traversons le plateau du Larzac (baptisé terrain de cross traversé à 140 par Bruno).

Enfin nous arrivons à Nant, L’Hôtelier nous a bien attendu et la table est dressé,

nous pouvons nous refaire une santé.

Mais le soir venu, tout cela est oublié. Sous les étoiles et sous la protection de Toutatis…Les motards réunis se réjouissent du présent, sans penser à l’avenir. Le lendemain, nous étions frais et dispos pour de nouvelles aventures.

Si vous passez dans la région, n’hésitez pas allez rendre visite à l’Hostellerie des Voyageurs, Place St Jacques à NANT.

L’accueil est à la mesure du site.

Le Matin, nous quittons Jean-Louis et Serge qui retournent vers Toulouse et nous retrouvons Jean Yves parti de Marseille à 3 heures du matin pour nous rejoindre.

Nous prenons la direction de Millau en passant par le canyon de la Dourbie.

Ensuite nous prenons la route des gorges du Tarn.

Comme nous l’avions décidé la veille nous roulons à petit rythme ,nous faisons des poses et profitons des paysages offerts.

En arrivant sur Mende, les bonnes résolutions fondent et les grandes courbes qui s’offrent à nous nous font tourner la poignée de droite. La route du Puy et de St Etienne est avalée comme une formalité, nous savons que bien qu’arrivant tardivement, Alain et Annick nous ont réservé un accueil de choix.

Après une pose réparatrice, Alain nous propose un épisode culturel pour nous changer de la route.

Il nous entraîne dans la visite des mines de St-Etienne.

Après une nuit de repos et un super petit déjeuner, nous allons visiter une bourse et figer notre passage devant la source de Badoit.

Après un pot de l’amitié, il ne nous restait plus qu’à reprendre nos machines et à rentrer sur Paris.